MALICK GAKOU

PRESIDENT DU GRAND PARTI (GP)

JEUNESSE ET FORMATION

Le Président Malick GAKOU est né le 17 Août 1961 à Dakar.

Il est orphelin de mère à sa naissance (sa mère est décédée en couche juste après sa naissance).

Il vécut son royaume d’enfance dans les rives de la mer du village lébou de Thiaroye Sur Mer, auprès de sa grand-mère Astou Seck.

Enrobé des valeurs intrinsèques de la culture lébou, il fit ses premiers pas en fréquentant l’école primaire numéro 1 du village où il obtient son CEPE et l’entrée en 6-ème.

D’ailleurs c’est à cette époque qu’on lui donna le surnom de « Nguissaly » connu de tous ses amis d’enfance. « Nguissaly » qui est un prénom lébou dont l’évocation renvoie à sa défunte maman (Guisseundy).

Ayant grandi dans ce milieu lébou, il fut très tôt assimilé à sa culture dans toutes ses composantes à travers la pêche, le maraîchage et les rites traditionnelles de cette ethnie riche en valeurs de courage, de bravoure, de pudeur et de loyauté absolue.

L’adolescence à Pikine puis à Guédiawaye

Après l’école primaire, sa grand-mère Astou Seck déménagea à Pikine Guinaw Rail, à l’époque appelé Cité Bougie, bourgade de la banlieue dakaroise non électrifiée.

Il y fréquenta le Collège de Pikine sud, renommé CEM Cherif Mouhamadoul Habib Tijani.

C’est dans ce no man’s land de guerriers dans l’imagerie populaire qu’il passa son adolescence.

Enfant de la rue dans cette jungle, il en porte les stigmates qui marquent à jamais sa personnalité.

De Pikine Guinaw Rail, sa grand-mère Astou déménagea ensuite à Guédiawaye où elle se fixa définitivement.

Ce déménagement fut un tournant dans la vie de l’adolescent. Il obtint son BFEM avant de rejoindre le Lycée Seydina Limamou Laye où il décrocha le Baccalauréat Série F2 (Electro-Technique).

Dans cet établissement où il sera très distingué, il suivit les conseils avisés de son Proviseur d’alors, feu Pierre BASSE.

 Ainsi, il s’illustra par la création du journal « Kaddu Khaley Tey », un journal du monde scolaire sénégalais qui organisait des concours de poésie « wakhou Jamm » (les mots de la paix) parrainé par feu le Président Poète Léopold Sédar Senghor (Premier Président du Sénégal indépendant 1960 – 1980).

Les premiers germes de son leadership apparurent à cette époque.

Ayant grandi dans la grande banlieue dakaroise au sein d’une famille modeste, il en garda profondément les caractéristiques qui ont toujours constitué son stimulant pour le travail bien fait et la réussite, justifiant ainsi son tempérament d’endurant, de résiliant et de patient, les déterminants de ce milieu à la fois multiethnique, multiculturel et cosmopolite.

C’est dans ces milieux modestes où les valeurs les plus partagées sont la solidarité, l’entraide, le partage et le don de soi pour la collectivité que s’est forgé l’homme d’état Malick GAKOU.

En effet, de cette étape de sa vie, émergèrent une trajectoire de meneur d’hommes, un destin de serviteur des couches vulnérables, de la collectivité et de la Nation.

Le tournant de la Pologne

Après le Bac, il obtient quatre (4) bourses étrangères : Italie, Chine, Bulgarie et Pologne.

Par un heureux concours de circonstances, son choix d’aller en Pologne a été influencé pour les soins d’un grand frère, d’un ami qui venait de terminer ses études en Ukraine. Ce dernier lui vanta alors l’hospitalité légendaire des Polonais, toutes les fois qu’il traversa ce pays pour rejoindre Berlin où il se rendait assez souvent durant ces études.

De la Pologne, le jeune banlieusard ne connaissait à travers les informations que les chantiers navals de Gdansk, Lech Walesa et Solidarnosc.

En 1984/85, il entra à l’école des langues de Lodz.

A cette époque, la Pologne traversait des moments extrêmement difficiles de son histoire, conséquence d’une crise économique, sociale et politique sans précédent. C’était l’époque du rationnement alimentaire à la carte des denrées de première nécessité (viande, sucre, etc.)

A l’école des langues, il obtint un diplôme de langue polonaise avec mention et il fut orienté à la célèbre école centrale de planification et des statistiques de Varsovie (SGPIS), première école des hautes études économiques en Pologne (1906), devenue Warsaw School of Economics (SGH) en 1991.

Dans ce milieu universitaire, il se forgea, dans le quotidien de sa jeunesse, à Varsovie. Il se mit aussi à l’école de la culture et des valeurs de la société polonaise.

Il découvrit alors, du temps de sa verte jeunesse, la Pologne et les Polonais qui lui tendirent les bras de l’ouverture et de l’ancrage historique au sein de ce peuple au destin à la fois déchiré et exaltant.

Il fut ainsi profondément marqué par l’histoire du Roi Kazimierz Wielki (Casimir III) qui reconstruisit la Pologne après tant de déchirement et d’années d’occupation, suscitant en lui un profond sentiment de « polonité ». Casimir III (30 Avril 1310 – 5 Novembre 1370), ce grand roi qui a trouvé la Pologne en bois et l’a laissée en pierres après 37 ans de règne.

Ce passage de sa vie le confondit à la culture et à la civilisation de cette partie du monde qui fut essentiellement aussi marquée par le Saint Père, le Pape Jean Paul II, dont il garda la symbiose de l’œcuménisme, la lutte pour les libertés et la paix dans le monde, qui ont constitué le socle de son pontificat.

Avec l’amorce du processus de démocratisation en 1989, Monsieur Tadeusz Mazowiecki fut nommé Premier Ministre et Monsieur Lech Walesa fut élu Premier Président de la Pologne libre le 22 Décembre 1990.

Ce changement démocratique marqua un tournant dans l’histoire contemporaine de la Pologne et constitua sans nul doute le début du déclin du monde communiste, la fin des deux blocs antagonistes avec la guerre froide et amorça incontestablement le printemps des peuples qui mena à la chute du Mur de Berlin (Novembre 1989).

C’est dans le contexte de toutes ces mutations opérées en Pologne, en Europe de l’Est et dans le monde qu’il poursuivit ses études universitaires et post-universitaires.

En témoin oculaire, il vécut de plein fouet toutes ces transformations engendrées par les conséquences de l’après-guerre et du partage du monde en deux blocs antagonistes (Est-Ouest) et qui provoquèrent la réunification allemande et le déclin de l’URSS.

C’est au firmament de cette ambiance historique qu’il obtient un Master en commerce extérieur et en Décembre 1992, un Doctorat en sciences économiques suivi d’une spécialisation en politique de développement.

En Pologne, il mena parallèlement aux études une vie associative très intense au sein des Associations des Étudiants Sénégalais et Africains, en plus de sa participation active au sein de l’Association Internationale des Etudiants en Sciences Economiques et Commerciales (AIESEC).

Il fut ainsi le premier Président de l’Association africaine des Anciens Etudiants en Pologne.

Avec le contact du Ministre Andrzej Stelmachowski (Grand chantre de la Polonia), alors Ministre de l’Education nationale, il est resté très attaché à son identité polonaise et à la perpétuation de sa culture en Afrique et dans le monde.

C’est ce qui justifie sa passion et son amour viscéral pour la Pologne, le peuple polonais et son histoire qui ont impacté dans une très large mesure sa formation intellectuelle et humaine.

Sa parfaite maitrise de la langue polonaise est l’illustration achevée de son attachement à ces racines polonaises qu’il revendique avec fierté.

  1. VIE PROFESSIONNELLE

 

A son retour au Sénégal, auréolé de son Doctorat en économie et de spécialiste des politiques de développement, il vécut deux longues années de chômage avant d’être repéré par Monsieur Famara Ibrahima SAGNA, alors Président du Conseil Economiques et Social (CES) devenu Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) qui le recrute.

Il y occupa, tour à tour, les fonctions de Consultant, de Conseiller technique, d’Expert-conseiller technique et, enfin, de Conseiller spécial.

Au lendemain de la première alternance en 2000, il fut nommé Directeur de Cabinet au Ministère des Transports et des Infrastructures avec comme Ministre M. Madieyna DIOUF (Paix à son âme).

En Mars 2001, la séparation brutale entre le Président Abdoulaye Wade et son Premier Ministre Moustapha Niasse le contraint à quitter l’administration et à se retrouver à nouveau dans la rue.

C’est à cette période qu’il a pris la ferme résolution de ne plus retourner dans l’administration comme fonctionnaire et d’entamer une carrière dans le secteur privé afin de garder son indépendance et se donner les moyens de ces ambitions. Depuis il n’a pas quitté le monde les affaires au niveau national comme international.

A la suite des élections locales de 2009, il devint le Président du Conseil Régional de Dakar après avoir remporté haut la main les élections à Guédiawaye et dans tous les départements de la région.

A la tête du Conseil régional, il posa les prémices d’une réelle prise en charge de la problématique des inondations à Dakar, à la suite des fortes pluies de 2009.

A l’initiative du Projet de gestion des eaux de pluies (PROGEP), avec l’appui de la Banque Mondiale, il fut un acteur important dans la mise en place du plan Jaxxay.

Il est nommé Ministre des Sports en 2012, puis Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, poste dont il démissionne à la suite de profondes divergences avec le Gouvernement en Février 2013.

Depuis lors, il a retrouvé sa fonction d’administrateur de plusieurs sociétés qui exercent dans le secteur privé national comme international.

  • UN MÉCÈNE DES CAUSES NOBLES ET UN MILITANT DU SPORT

Un signe du destin : un engagement pour la République

Depuis sa prime jeunesse, la trajectoire de sa vie a épousé parfaitement les valeurs de notre communauté à travers son engagement pour le progrès de la Nation.

Progressiste et humaniste dans l’âme, les valeurs de la social-démocratie ont forgé et guidé son parcours qui n’a toujours pas révélé tous ses secrets.

Sa déterminante contribution au rayonnement du sport, de la culture, de l’éducation, de la santé et du développement humain de sa ville Guédiawaye demeure incontestable.

Mentor des artistes et mécène des événements culturels, le Président Malick GAKOU n’a jamais cessé de participer à l’épanouissement de sa communauté.

Parrain de la Scolarisation des Filles (SCOFI) dans le département de Guédiawaye, le Président Malick GAKOU participe au renforcement de la promotion du genre dans le système éducatif. La mise sur pied du Prix Seydina Limamoulaye qui distingue les meilleurs élèves de ce lycée emblématique éponyme est la traduction de l’importance qu’il accorde à la valorisation et la promotion de la jeunesse intellectuelle.

C’est dans le domaine du social que son action au service des populations défavorisées se manifeste de la meilleure des manières.

Président de la Fondation Maternité solidaire, il contribue quasi quotidiennement à la lutte contre la mortalité maternelle et infanto- juvénile partout dans le pays.

L’une des toutes dernières actions menées par la Fondation a consisté au don effectué à l’Hôpital Mame Abdou Aziz SY Dabakh, à la suite du sinistre incendie qui a entrainé la mort de onze (11) bébés en Juin 2022.

Outre la santé, le social demeure, dans les missions dévolues à la Fondation, une préoccupation majeure du Président Malick GAKOU. Ses actions au service des populations dans la lutte contre la disparité et la vulnérabilité des couches les plus défavorisées restent encore plus significatives, marquantes et déterminantes.

Il organisa le seul et unique téléthon (Cent Millions de francs CFA récoltés) retransmis en direct à la télévision nationale pour venir en aide aux sinistrés de la banlieue, donnant ainsi corps à l’idéal de sa verte jeunesse consistant à faire la promotion des valeurs et vertus de la banlieue dakaroise qui l’a vu naître.

Sa générosité légendaire reconnue de tous est son étendard et son emblème.

Le Président Malick GAKOU est aussi un sportif de cœur, d’esprit et d’action.

Président de Guédiawaye football club pendant 10 ans, le Président Malick GAKOU reste un symbole vivant au-devant de tous les succès des champions de l’arène, des talents des stades et des stars des podiums.

Son engagement incommensurable dans le sport lui a valu son entrée à la Fédération sénégalaise de Football (FSF) pour poursuivre et renforcer son action pour le progrès du football national. C’est ainsi qu’il devint, tour à tour, Trésorier général adjoint, Président de la commission centrale des Finances et Vice-président en charge du Marketing, jusqu’en 2009.

Ministre des Sports en 2012 et à la suite du rappel à Dieu de son ami et frère Essamay (le lion), Jules François BOCANDÉ, le Président Malick GAKOU a fait découvrir à la Communauté nationale et internationale, à travers l’organisation des funérailles au Stade Demba Diop et des obsèques à Ziguinchor, la pleine mesure de sa générosité de cÅ“ur et d’esprit doublée d’un humanisme à nul autre pareil.

Dans le cadre de l’œcuménisme et du dialogue islamo-chrétien, le Président Malick GAKOU est l’homme qui a amené au Sénégal, les premières reliques d’un Pape, les reliques du Pape Jean Paul II canonisé par sa Sainteté le Pape François.

Il a remis les reliques à Son Éminence le Cardinal Adrien SARR, un acte hautement apprécié et inoubliable pour toute la communauté chrétienne sénégalaise.

Le financement intégral par le Président Malick Gakou de la construction de la stèle Jean Paul II aux confins de Pikine et Guédiawaye a fini de consacrer son ancrage inter religieux.

En philanthrope avéré, le Président Malick GAKOU est connu et reconnu, à la ville comme à la campagne, par son sens élevé de la solidarité et du partage.

  1. CARRIÈRE POLITIQUE

Malick GAKOU est un socialiste invétéré qui a grandi au Parti socialiste aux côtés de feu Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass, feu Djibo Leyti Ka, feu Assane Diagne, Mata Sy Diallo, Babacar Sine, Abdourahim Agne, Ameth Saloum Boye…

Il servit toute sa jeunesse ce Parti dont il fut formé à son école, une bonne école.

En 1999, il répond à l’appel du Président Moustapha Niass victime d’injustice dans le Parti et intègre l’Alliance des forces de progrès (AFP) où il devient le numéro 2 en succédant à M. Madieyna Diouf.

A la suite de divergences avec la Direction de l’AFP sur l’orientation du Parti, il y fut exclu et créa le 17 Aout 2015 le Grand Parti (GP).

Avec un leadership de haut niveau et un management participatif, il assure le fonctionnement régulier des instances du Parti qu’il propulse au-devant de la scène politique en conduisant avec succès la plus grande coalition de l’opposition, Mankoo Wattu Sénégal.

Injustement recalé de la présidentielle de 2019 pour des affaires de doublons dans le parrainage, il a soutenu et coordonné la campagne du candidat Idrissa Seck dans le cadre de la Coalition Idy 2019 en mettant tous ses moyens et son énergie au service de la Coalition sortie finalement deuxième de l’élection.

Malick GAKOU a toujours été de tous les combats et justes causes des populations.

L’histoire politique récente du Sénégal le montre à suffisance car il est un trait d’union intergénérationnel des hommes politiques, y compris ceux en retrait, grâce à son flegme, sa civilité, son riche carnet d’adresses, son flair et son intelligence politique.

 

 Il est un serviteur vertueux de la République qui n’a jamais obtenu un mètre carré de terrain de l ‘Etat ni pour lui ni pour un de ses proches.

C’est un homme d’affaires soucieux du patriotisme économique.

A travers ces multiples actions au service de la défense des intérêts supérieurs des Sénégalaises et des Sénégalais, il est également aux yeux de ses compatriotes, à travers son humanisme et son sens inné du partage, l’incarnation vivante d’un grand homme multidimensionnel à tous égards.

 Il a été élu à l’unanimité du Conseil Municipal le 31 Mars 2022 Maire honoraire de la ville de Guédiawaye.

Il est porteur d’un projet de société reposant sur des orientations stratégiques qui définissent sa vision déclinée à travers le Plan Alternatif Suxxali Sénégal (PASS) qui ambitionne de remettre le Sénégal sur les rails du développement économique et social.